Voici les phrases les plus couramment utilisées par les personnes ayant une perte auditive pour éviter de la traiter avec un appareil auditif.
1. "J’entends bien."
C'est l'excuse qui l'emporte sur toutes les autres. À moins que la personne malentendante et ses proches ne soyez d’accord pour affirmer qu’il y a un problème, le processus d’appareillage n’avancera pas. En général, les proches sont les premiers à s’en rendre compte, et s’efforcent de répéter les choses plusieurs fois et de parler plus fort; cela occulte la perte auditive pendant quelques temps. Or, le meilleur moyen de parler d’une perte auditive est d’être réaliste et d’accepter de se faire aider. Un bilan auditif gratuit réalisé par un audioprothésiste peut fournir les données objectives nécessaires pour parler des solutions à envisager pour apporter un nouveau confort sonore.
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2. « Ça n'est pas si grave. Je n'ai pas besoin d'aide. »
Même si les personnes reconnaissent qu’ils ont une perte auditive, il arrive que leur désir de rester indépendant les empêchent de chercher de l'aide. Ainsi, au lieu de porter des aides auditives pour rester actif socialement, elles se recentrent « exclusivement » sur leurs proches, famille et amis, et manquent des occasions d’interactions. Mais elles ne réalisent pas que la perte auditive s’aggrave avec le temps. Or plus la perte s’installe, plus elle devient difficile à traiter. Ces personnes entrent ainsi dans un cercle vicieux : en effet, l'isolement social créé par la perte auditive rend plus difficile la recherche d’aide. Il est donc important de prendre la perte auditive au sérieux au plus tôt pour solliciter l'aide d'un professionnel.
3. "Je suis trop jeune."
Quand vous entendez cela de la part de quelqu'un, quel que soit son âge, il pense probablement à cela : « J’ai peut-être une perte auditive, mais je ne vais quand même pas porter un accessoire qui me fait ressembler à une personne âgée ».
La perte d’audition liée à l’âge peut commencer à n’importe quel âge, mais statistiquement elle commence à se manifester vers 45 ans. Quel que soit leur âge, les personnes devraient être rassurées de savoir qu’elles ne sont pas seules dans ce cas. De plus, de nos jours de nombreuses personnes sont en mesure de porter les nouvelles aides auditives quasiment invisibles, qui offrent un ensemble complet de fonctionnalités avancées en toute discrétion.
4. "Je suis trop vieux."
Les personnes qui pensent que ça ne vaut plus le coup de s’appareiller doivent savoir que la prise en charge de la perte auditive fait partie intégrante du « bien vieillir ». Il ne s'agit pas seulement de profiter des conversations et de mener une vie plus active. D'autres aspects du vieillissement comme l' anxiété, la dépression et la démence sont associées à une perte auditive non traitée. Prendre le contrôle de sa perte auditive permet de rester indépendant et connecté au monde extérieur : c’est une stratégie essentielle pour lutter contre les effets émotionnels et cognitifs du vieillissement. On parle donc de santé et de bonheur.
5. "Je ne peux pas me le permettre."
Les appareils auditifs peuvent représenter un investissement important. Ce qu’il faut garder à l'esprit est qu'ils sont en effet un investissement, pas un accessoire superficiel. En portant des aides auditives de qualité, une personne toujours en activité professionnelle est plus performante au travail. Les aides auditives permettent de vivre une vie sociale plus riche et de mieux résister à l'anxiété, à la dépression et à la démence qui sont associées à une perte auditive à long terme. Tous les audioprothésistes proposent des essais de 30 jours gratuits sans engagement et une grande variété de modèles pour s’ajuster à votre budget. De plus, au 1er janvier 2019 le niveau de remboursement de la sécurité sociale a augmenté, dans le cadre de la réforme du 100% Santé, et de nombreuses mutuelles prennent en charge une partie du coût.
6. "Les appareils auditifs, ça ne marche pas."
Le plus souvent, les gens utilisent cette excuse quand ils ont essayé une aide auditive bon marché achetée en pharmacie ou par correspondance. Ces appareils sont parfois vendus comme de véritables aides auditives alors que ce sont de simples amplificateurs du son. Or, pour une personne malentendante, le problème ne réside pas seulement dans le volume, mais dans la clarté. Les amplificateurs ne font rien pour améliorer la clarté.
Par exemple, la plupart des aides auditives Oticon sont équipées de deux microphones, et d’une puce électronique miniaturisée qui apporte un traitement du son avancé qui préserve la clarté de la parole et la direction des sons, ce qui permet de focaliser l’attention sur la personne avec laquelle vous conversez, le tout automatiquement et avec une qualité sonore naturelle. La meilleure façon de comprendre la différence - et pour obtenir une aide en cas de perte auditive - consiste à consulter un audioprothésiste pour évaluer votre audition.
7. "Ils sont trop compliqués à manipuler."
Les appareils auditifs d’ancienne génération nécessitent souvent des ajustements manuels, qui s’effectuent en tournant de minuscules boutons ou en appuyant sur de petits boutons pour passer d’un mode à l’autre. La technologie auditive moderne utilise des microprocesseurs intégrés aux aides auditives pour automatiser toutes ces fonctions. De plus, elles sont conçues pour aider le malentendant à s'y habituer rapidement et facilement. Avec cette nouvelle génération d’appareils basée sur l’intelligence artificielle, le port d’une aide auditive se fait sans effort, et est la chose qui se rapproche le plus d’une audition naturelle. Enfin, avec les nouvelles solutions rechargeables, plus de piles à changer ni manipuler, ce qui facilite encore plus la vie.
8. "Ils sont moches."
Cette excuse est souvent utilisée par les gens qui n'ont pas vu d'appareil auditif depuis l'époque du transistor, à une époque où les appareils auditifs étaient volumineux et peu esthétiques. Les appareils ont bien changé. Les aides auditives modernes peuvent être complètement invisibles, nichées au fond du conduit auditif. Les contours d’oreille avec écouteur dans l'oreille (RITE) sont élégants et proposés en plusieurs coloris pour s’adapter à votre peau et à vos cheveux.
9. "Le son sort trop fort dans mon oreille."
Les aides auditives nouvelle génération intègrent des technologies qui apportent une qualité de son jamais vue. Celles-ci diminuent voire éliminent complètement les inconvénients relevés sur les anciens appareils auditifs, notamment les sifflements, l’écho, la sensation d’occlusion (qui est la résonance de votre propre voix). Elles sont précises et apportent une sonorité nette, pour un véritable confort auditif.
10. "Ma mutuelle ne les couvre pas."
En France, la sécurité sociale prend en charge une partie du coût de l’appareillage, sur prescription médicale. La prise en charge a augmenté de 30% depuis le 1er janvier 2019 dans le cadre de la réforme du 100% Santé. Au-delà d’une meilleure prise en charge, la sécurité sociale impose désormais des exigences quant aux fonctionnalités et aux technologies intégrées dans les appareils. De plus, de nombreuses mutuelles complètent une partie du coût. Si vous exercez encore une activité professionnelle, nous vous conseillons de faire un dossier à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) qui fournit également une aide pour l’achat d’aides auditives.
Si vous vous êtes reconnu en lisant cet article, ne vous inquiétez pas. Chacun a ses propres raisons de différer ou de nier le besoin d'aide auditive. La plupart de ces excuses sont sous-jacentes à une inquiétude générale à propos des changements d’habitude qui accompagnent l’appareillage auditif. N’hésitez pas à vous tourner vers un audioprothésiste, il sera votre meilleur allié : sur la base des données recueillies lors de votre bilan auditif, il va vous guider dans les options disponibles et répondre aux questions que vous pourriez avoir, puis commencer votre parcours vers une meilleure audition et une meilleure santé.
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